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Profil d'une dessinatice:

Pseudo :  kristaline

Loisirs : Surtout de l'écriture, ordinateur, dessins

Aime : Le style médiéval, jouer à l'ordinateur, créer des histoires, dessiner...

Aime pas : Bof, pas besoin de le savoir ^^

Pour me contacter : cricri34@hotmail.com

 

Myriam sourit doucement à la vue de cette femme qu'elle connaît.
"Bonjour madame Grégoire, dit-elle.
-Tu peux m'appeler Isabelle, dit madame Grégoire. Maintenant que tu es une adulte, tu peux m'appeler par mon prénom et tu peux même me tutoyer.
-Comme vous voulez... euh, je veux dire : comme tu veux."
Madame Grégoire rit doucement en entendant cela.
"Tu as toujours été si polie avec les adultes.", dit-elle.
C'est à ce moment qu'elle pose son regard sur Simon. Son visage devient un mélange de surprise et de bonheur.
"Est-ce que c'est ton petit ami ?, dit-elle à Myriam.
-Heu... non non, dit Myriam, embarrassée. Lui, c'est mon meilleur ami, Simon LeBlanc."
Madame Grégoire tourne alors autour de Simon, l'examinant de la tête aux pieds. Elle se murmurait des mots à peine audibles lorsqu'elle croise le regard de son époux. Celui-ci sourit doucement à elle.
"Toujours en train d'apprendre à connaître l'inconnu ?, dit-il.
-Toujours.", répond elle en souriant.
Puis, elle se tourne vers ses invités.
"Bienvenue sur notre voilier : L'Alizé.", dit-elle, les bras ouverts en signe d'accueil.
...
Quelques minutes plus tard, l'embarcation quitte le port, le vent dans les voiles. Myriam profite de ce petit voyage pour aller se reposer dans une cabine. Cette cabine est pour le temps du voyage la chambre de Myriam et de Simon. En voyant cette chambre, une chambre décorée de draps et de rideaux bleu marins, elle s'est dit qu'elle s'est peut-être trompée de chambre. Mais non, elle ne s'est pas trompée, c'est bien sa chambre. 
Rendue au pied du lit, elle pose son sac à terre et elle se laisse tomber mollement sur le matelas. Elle profite d'un peu de silence et de paix car elle sait que ce voyage n'est pas seulement pour le plaisir, c'est probablement aussi pour retrouver une des cinq clés.
Elle fait cette hypothèse lorsqu'au même instant, madame Grégoire entre dans sa chambre.
"Je ne te déranges pas ?, dit-elle.
-Non, tu peux entrer." , dit Myriam.
Myriam se redresse sur le bout du lit et madame Grégoire s'assoit à côté d'elle.
"Tu as beaucoup grandi, Myriam, dit-elle en souriant. Tu es devenue plus belle qu'avant...
-Mais... mais, dit Myriam, un peu gênée. Mais je n'ai rien fait. Je suis restée moi-même...
-Tu vas sûrement faire de l'effet auprès des garçons de ton entourage...
-Non, tu te trompes. Personne ne voulait de moi... Et personne ne veut de moi encore aujourd'hui...
-Mais non, ma petite Mimi... Je crois bien que les garçons sont paralysés face à ta grande beauté. Ils ont peur de ton refus. D'ailleurs, lorsque Richard m'a demandé d'être sa petite amie, il avait peur d'être rejeté. Crois-moi, Mimi, l'amour est toujours un mystère..."
Elle passe lentement sa main sur le visage de Myriam afin d'enlever les larmes déjà tracés sur sa joue.
"N'en parlons plus pour l'instant, dit madame Grégoire. Changeons de sujet.
-D'accord, dit Myriam, souriant un peu.
-Alors, Mimi, tu as maintenant ton diplôme ?
-Oui et j'en suis très heureuse. Je pourrais maintenant suivre les traces de mes parents.
-Tes parents sont des bons chercheurs. Je suis certaine que tu en seras une toi aussi.
-Je ne sais pas, mais des fois, j'ai l'impression que je n'en suis pas capable.
-Mais voyons, Mimi, tu n'as pas encore commencé les fouilles. Ne te juges pas trop rapidement.
-Oui... oui, tu as raison. Je crois que je prendrais un peu de repos pour l'instant...
-D'accord."
Madame Grégoire se lève et sort de la cabine. Rendue à l'étage supérieure, sur le pont, elle trouve Simon, étendu sur une chaise longue. Il émet un long et faible gémissement.
"Simon, ça ne vas pas ?, dit madame Grégoire.
-J'ai mal au coeur, se plaint Simon.
-Mon pauvre, tu as le mal de mer... Où est passé Richard ?
-Il est parti chercher un médicament... Je pense que c'est contre le mal de mer...
-... As-tu eu des nausées en regardant des vagues ?
-Euh... oui... Pourquoi ?
-Parce que j'ai le mal de mer moi aussi."
Sur ce, madame Grégoire sourit. Elle pose une main sur l'épaule de Simon, qui est étonné de cette affirmation.
"Vous avez le mal de mer ?, dit Simon.
-Oui... Et arrête de me vouvoyer, dit madame Grégoire en souriant. Tu ressemble presque à Myriam...
-... As-t-elle le mal de mer ?
-Non. Elle se sent très bien.
-Si je devais me reposer, ce sera dans votre chambre...
-Ce ne sera pas le cas. Dès que tu auras pris un comprimé, tu te sentiras un peu mieux..."
C'est à ce moment qu'arrive monsieur Grégoire, un verre d'eau dans une main et un comprimé dans l'autre.
"Voilà Simon, dit-il en lui montrant le verre d'eau et le comprimé.
-Merci, dit faiblement le jeune homme en prenant le médicament.
-Ah, te voilà, ma chérie. Où est Myriam ?
-Elle se repose un peu, répond madame Grégoire, qui prend bientôt un air amusée. Tu n'es pas supposé de conduire ?
-Hé bien... Si, je l'étais, mais comme Simon a été malade, j'ai cru que le bien-être des passagers est plus important que la conduite du bateau...
-C'est mieux comme ça, dit Simon, allant un peu mieux. Et heureusement qu'il n'y a aucun bateau aux alentours aussi...
-Bon, je crois que je vais préparer le souper.", dit madame Grégoire.
Elle est pour descendre vers l'étage inférieur lorsqu'elle regarde encore monsieur Grégoire d'un regard un peu moqueur.
"Et toi, au poste !, dit-elle.
-Oui, ma capitaine !", répond monsieur Grégoire.
Et Simon se met à rire. Avec ce rire, il se sent encore mieux.
Un peu plus tard, dans la chambre des invités, Myriam écrit dans son journal intime. C'est pour elle une belle façon d'exprimer ses émotions. Dans son journal, elle écrit tout ce qui lui passe par la tête : ses sentiments, ses bonheurs, ses malheurs... Puis, elle entend quelques coups à la porte, puis la voix de Simon venant de l'extérieur de la cabine.
"Mimi, viens manger !, dit-il.
-J'arrive !", répond elle.
Elle termine l'écriture de son journal, ferme le livre et ferme le petit cadenas venant avec, le sert délicatement dans son sac à dos et sort de la cabine. Dès qu'elle sort de la cabine, elle revoit avec plaisir le visage souriant de son ami.
"Suis-moi, dit-il. La salle à manger est assez spéciale."
Effectivement, la salle à manger est très spéciale : une nappe de pique-nique à l'étage supérieure, pas loin du mât. Mais le souper est un délice sur ce bateau, maintenant ancré pas trop loin du rivage. Il est si bon que Myriam et Simon n'osent pas poser de questions à propos du projet du chercheur.
Quelques heures après le repas, les deux jeunes adultes sont dans leur chambre. Pour Myriam, le sommeil dans ce lit ne sera probablement pas le même que celui qu'on passe dans un sac de couchage. Pas à cause du confort, mais à cause de la présence de Simon. Dormir dans deux sacs de couchages n'est pas comme dormir dans un même lit.
Simon, lui, ne sait pas s'il devrait dormir dans un lit ou sur un divan. Maladroitement, il pose cette question à Myriam.
"Est-ce... est-ce... est-ce qu'on dort dans l'même litte ?
-Je pense qu'on n'aura pas l'choix, dit Myriam.
-Si tu veux, j'peux dormir su l'sofa...
-Non, tu dors dans le litte. J'veux pas que tu t'réveilles avec un torticolis...
-Bon, ok...
-Ferme tes yeux, s'il te plaît. J'dois m'changer...
-Ok."
Simon se laisse tomber sur le lit et ferme les yeux. Myriam, quand à elle, sort son pyjama. Ce pyjama n'a rien de sexy, c'est plutôt douillet, confortable.. Dès qu'elle a fini, elle fait ouvrir les yeux de Simon. Celui-ci laisse un sourire en la voyant.
"Fiou, dit-il. J'aurais cru que t'aurais mis une robe de nuit assez légère...
-Mais nan, dit Myriam, riant légèrement tout en s'installant dans le lit. Et toi, tu ne te changes pas ?
-Non, j'reste comme ça."

Puis, Simon entre à son tour dans les draps du lit. Il sourit tendrement à Myriam avant de dire ceci :

"Bonne nuit, p'tite Mimi.

-Bon.. bonne nuit à toi aussi, Sim.", dit Myriam, un peu surprise de ce bonne nuit avant d'éteindre la lumière.