Profil d'une dessinatice:
Pseudo : kristaline
Loisirs : Surtout de l'écriture, ordinateur, dessins
Aime : Le style médiéval, jouer à l'ordinateur,
créer des histoires, dessiner...
Aime pas : Bof, pas besoin de le savoir ^^
Pour me contacter : cricri34@hotmail.com
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Lorsque Simon commence à se retourner, il pense que ce sera Richard. Mais ce
qu'il voit maintenant ne ressemble pas du tout à ce chercheur. Il voit devant
lui une femme aux cheveux ondulés blonds qui porte un jean moulant, une veste
de cuir et une camisole serrée. À ses yeux, Simon trouve qu'elle est sexy,
sauf qu'elle tient un revolver dans sa main et cet objet lui enlève déjà
beaucoup de charme...
À côté de cette femme se tient une dizaine d'hommes costauds. Impossible pour
le duo de s'échapper.
"Alors, vous avez joué dans l'arbre ?, dit calmement l'étrangère.
-Oui, dit Myriam dans un ton agacé. Est-ce que ça vous dérange ?
-Au contraire, non."
Sur ce, elle enlève la clé qui était sur Myriam. La clé est de la même
longueur que les deux premières, mais elle est cette fois-ci de couleur argenté
et au bout de la clé, il y a un crochet en forme pentagonale.
Pendant ce temps, les hommes fouillent les sacs à dos et trouvent les deux clés
en or. Ils les remettent à la femme.
"Oh, c'est gentil de ta part de me donner ce cadeau, dit l'étrangère.
-Ce n'est pas un cadeau, dit fermement Simon. Alors, comme ça, vous cherchez
vous aussi les clés ?
-Exactement. Mais dis-moi, tu es bien mignon à ton âge... et aussi sexy...
C'est rare de voir des hommes comme ça...
-Ça ne sert à rien de me draguer. Vous m'aurez pas.
-Pourtant, ce petit ensemble te plaisait bien, non ?
-Euh... euh...
-Ça suffit, dit Myriam. Comment avez-vous su qu'on serait là ?
-On a été guidé...", dit l'étrangère, tout en faisant signe à un
homme de lui amener quelqu'un.
Et ce quelqu'un là, c'est... Richard et Adib ! Ils ont les mains liés derrière
leurs dos à l'aide de robustes chaînes.
"Myriam !, dit doucement Richard. Je suis désolé...
-Alors, ça, c'est bien de votre faute !, dit Simon, courroucé.
-Simon... On ne voulait pas...
-Vous ne voulez pas qu'on soit seuls ! Je le sais ! Au moins, on a réussi à
avoir la troisième clé ! Même qu'on a eu les trois. On n'aurais jamais eu
besoin de votre aide !
-Vous ne pouvez pas vous échapper devant cette... cette femme fatale... J'ai
voulu vous prévenir, car je savais que vous seriez à Karnak cette nuit... Mais
avant d'arriver vers vous, on a été rattrapé par eux... Simon... Je sais que
tu ne pourras pas me pardonner... Mais je ne suis pas un homme parfait..."
Simon commence à s'en vouloir pour l'erreur qu'il a faite. Mais avant qu'il ne
dise quoi que ce soit, on lui attache les mains derrière le dos. On le fait
aussi à Myriam.
"Ne restons pas plus longtemps ici, dit l'inconnue. Amenez-les !"
Les hommes amènent les prisonniers à bord d'un voilier un peu plus gros que
celui de Richard. Une fois rendus sur les bateaux, ils les détachent, les
jettent dans une petite cabine sur le pont inférieur puis barrent la porte.
La cabine n'est qu'une simple chambre à coucher, mais elle est beaucoup moins
accueillante que celle où ont dormie Myriam et Simon. Tous les rideaux sont
enlevés, les draps aussi, les lampes aussi, ainsi que tous les meubles, excepté
le lit, qui n'a que le matelas.
Myriam, après avoir vécue toutes sortes d'émotions ce soir, décide de
s'allonger sur le matelas. Simon la rejoint.
"Sim ?, demande Myriam. Qu'est-ce qui va nous arriver ?
-J'en sais rien..., répond Simon. Mais je jure d'être toujours là pour toi...
-Toujours ?
-J'veux que rien ne t'arrive de mal..."
Myriam se relève alors que Simon s'assoit à côté d'elle.
"Y'a tellement de choses que j'aimerais te dire, Mimi, dit Simon.
-Moi aussi, dit Myriam. Mais j'ai peur que tu refuses ce que j'ai à te dire.
-C'est la même chose que je ressens, mais je vais t'le dire. Après tout, j'ai
déjà essuyé des refus... Je..."
Soudain, Simon ressent un malaise. Il court pour vomir aux toilettes, qui sont
situés à côté de la chambre.
"Ouach !", dit Myriam en entendant le son du vomissement.
Par la suite, Simon revient. Il se sent mal à l'aise.
"J'crois avoir encore le mal de mer, dit-il.
-Oh, je savais bien que ça allait t'arriver.", dit Richard.
Richard fouille dans son sac et trouve alors une boîte de médicaments contre
le mal de mer.
"J'en avais sur moi au cas où Isabelle et moi irions sur un autre bateau,
dit-il en donnant la boîte à Simon.
-Merci.", dit Simon.
Après avoir pris un médicament, il revient auprès de Myriam.
"Hé bien, j'crois qu'on devrait plutôt se reposer, dit-il.
-Oui, j'crois moi aussi, répond Myriam, qui s'éloigne un peu de Simon.
-T'en fais pas, j'tomberais pas malade si tôt que ça.
-Ah."
Myriam se rapproche alors de Simon. Elle se couche proche de lui, leurs têtes
étant à moins de 15 cm de distance.
"Bonne nuit, Sim, dit Myriam.
-Bonne nuit, douce Mimi.", répond Simon.
Puis, ils ferment leurs yeux et dorment. Pendant ce temps, Richard s'est adossé
au dos de la porte avec Adib. Voyant les jeunes adultes dormir comme ça, il a décidé
de ne pas aller les rejoindre. Puis, lui et le musulman s'endorment eux aussi.
Quelques heures plus tard, Myriam se réveille. Elle se rend compte immédiatement
qu'elle est enlacée par Simon et qu'elle est maintenant dos à lui. Elle se
demande alors si elle est nue. Mais elle constate rapidement qu'elle ne l'est
pas.
"Ah, j'me demande pourquoi j'pense à de telles idées folles.", se
dit-elle.
Mais elle s'avoue qu'elle ne déteste pas être enlacée par un homme. Surtout
lorsque l'homme est à la fois mignon et sexy.
"Oui, j'dois bien l'avouer, se dit la jeune femme. J'suis amoureuse de
Simon LeBlanc... J'suis amoureuse de mon meilleur ami... Y va falloir que je lui
dise le plus vite possible..."
C'est alors que quelqu'un frappe bruyamment à la porte, ce qui réveille le
reste du groupe. Lorsque Simon se réveille, il enlève doucement ses bras de
Myriam.
"Bon, dit-il. J'suppose qu'il va falloir rencontrer la ''boss''.
-Hé oui.", dit Richard.
La porte s'ouvre, laissant passer la blondinette et quelques hommes costauds.
Puis, la porte se referme derrière eux.
"Bon, vous êtes réveillés maintenant, dit l'étrangère. Mais avant le
temps qui s'écoule, je n'avais pas le temps de me présenter. Et je tiens à le
faire : je m'appelle Alycia et je ne tiens pas à donner mon nom de famille.
-Pourquoi ?, demande Myriam.
-Mon père est un des plus riches hommes du monde. Si je devais le dire, sa vie
serait en danger.
-Vous travaillez pour votre père ?, dit Simon.
-Non. Mon entreprise est indépendante.
-C'est quoi votre entreprise ?
-L'archéologie. Je fouille dans les tombeaux pour pouvoir vendre des objets
rares aux musées.
-Ce n'est pas de l'archéologie, c'est du pillage, dit avec répulsion Richard.
Vous n'avez aucun respect pour les anciennes civilisations. Tout ce que vous
voulez, c'est vendre des objets de grande valeur. Madame, vous me dégoûtez...
-Mademoiselle, monsieur, mademoiselle, dit Alycia. Et puis, je dois un grand
respect aux civilisations anciennes. Après tout, je pille avec précision...
-Le rôle de l'archéologue, c'est de restaurer des anciens sites afin de faire
connaître la grande histoire de l'humanité aux prochaines générations.
-De toute façon, je ne suis pas venue pour faire un débat. Nous sommes arrivés
à Edfou et nous irons ce soir dans le temple d'Horus afin d'acquérir la quatrième
clé. Et j'aurais besoin de votre aide...
-Notre aide ?, dit Myriam. Vous savez bien qu'on ne vous aidera jamais.
-Vous croyez ?"
Sur ce, Alycia fait un simple geste et un des hommes s'approche de Myriam et lui
tord un bras. Cette dernière hurle de douleur. N'en pouvant plus, Simon se
jette sur l'homme, mais il est retenu par un autre homme.
"Laissez-la tranquille !", crie Simon.
Alors que Myriam continue de crier, Alycia s'approche de Simon.
"Tiens, je vois que tu tiens tant à elle..., dit Alycia.
-Beaucoup, oui, dit Simon. S'il vous plaît, ne lui faites pas de mal...
-Très bien."
Lorsque Alycia claque des doigts, l'homme tordant le bras de Myriam arrête son
geste. La blondinette continue de converser avec Simon.
"Serais-tu prêt à tout pour elle ?, dit-elle.
-Oui, dit Simon. Myriam est une fille très spéciale pour moi.
-Alors, serais-tu prêt à aller chercher la clé pour moi ? Je te promets que
je ne ferais pas de mal à ton amie..."
Myriam fait non de la tête à l'intention de Simon. Lorsque celui-ci se tourne
vers elle, il ne peut s'empêcher de la regarder profondément.
"J'suis obligé, Mimi, dit-il doucement.
-Y vont m'faire mal de toute façon, répond Myriam.
-On a pas l'choix..."
Puis, Simon tourne son regard vers Alycia.
"J'vais aller la chercher, vot clé, dit-il. Mais si vous faites mal à
Myriam, j'vous jure que j'vais refuser ce que vous allez m'dire.
-Très bien.", dit Alycia.
Sur un autre geste, les hommes relâchent Myriam et Simon alors qu'Alycia se
rend à la porte.
"N'oubliez pas, dit-elle. Ce soir, à minuit, nous irons chercher la clé.
Sinon..."
Elle ne finit pas sa phrase et elle sort, accompagnée de ses hommes. Puis, la
porte se referme.
Myriam se sent mélangée. Elle a eu un choc en ayant eu le bras tordu. Elle
avait si peur. Et dès qu'elle sent qu'Alycia est partie, elle court aux
toilettes et ferme la porte.
Avec une telle rapidité, Adib, Richard et Simon n'ont pas eu le temps de la
rejoindre. Sentant que son amie est bousculée par toutes ces aventures, il
s'adresse doucement à Richard.
"Je la connais très bien, dit-il. J'aimerais bien m'en occuper.
-Hé bien, puisque tu es son meilleur ami, je crois bien que tu es le mieux placé
d'entre eux pour régler ce problème, dit Richard.
-Merci."
Simon frappe à la porte des toilettes.
"Mimi ?, dit-il gentiment. Est-ce que je peux rentrer ?"
Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre doucement. Après y être entré,
elle se referme. Il peut voir Myriam, assise sur le siège de la toilette,
pleurant silencieusement.
"J'veux pas que tu m'vois comme ça, dit Myriam.
-J'veux pas que tu sois malheureuse, dit Simon. Est-ce que j'peux m'asseoir ?
-Euh... oui oui, tu peux."
La cabine assez petite : elle est composée d'un lavabo, d'une armoire à
pharmacie avec un miroir et d'un siège de toilette. Simon lève Myriam afin
qu'il puisse s'asseoir sur le siège des toilettes. Puis, il fait asseoir Myriam
sur ses genoux et il entoure ses bras autour d'elle.
"Y faut pas s'décourager, dit Simon.
-Je l'sais, mais là, j'en peux plus, dit Myriam.
-Tu sais quoi ? Moi, j'suis pas trop découragé...
-Pourquoi ?
-Parce que..."
Simon commence à rougir un peu.
"C'est drôle, mais j'me suis rendu compte y'a quelques temps que j'ai été
ben niaiseux, dit-il.
-Pourquoi ?, demande Myriam.
-Parce que j'côtoyais pendant des années la plus merveilleuse des femmes...
Toi, Myriam Couture..."
Depuis que Simon entré dans la cabine, le coeur de Myriam battait très fort.
Mais lorsqu'il a dit cette phrase, son coeur battait de plus en plus fort. Même
qu'elle commençait à ne plus pleurer.
"Myriam, dit Simon. Est-ce que tu voudrais un gars niaiseux, maladroit,
sacrant lorsque ça va ben mal, comme chum ?
-Et toi, voudrais-tu une fille rêveuse, sensible et décourageante comme blonde
?
-C'est toi que j'veux Myriam. Et je laisserais personne te faire du mal.
-... Simon ?
-Oui ?
-... Je t'aime..."
Sur ce, Myriam ferme les yeux et pose doucement ses lèvres contre celles de
Simon. Enfin, Myriam peut se laisser emportée par le plus doux des amours. Pour
Simon, ce baiser signifie qu'il sera prêt à tout pour que Myriam s'en sortira
saine et sauve de cette aventure.
Après ce tendre et long baiser, Myriam retire ses lèvres et ouvre les yeux.
Simon ouvre à son tour ses yeux.
"On s'laissera pas faire, Mimi, crois-moi.", dit Simon.
Myriam voudrait bien le croire, mais elle n'est pas capable. Elle se laisse plutôt
bercée par ses sentiments en restant enlacée par Simon. Puis, elle ferme ses
yeux et commence à s'endormir. |