Profil d'une dessinatice:
Pseudo : kristaline
Loisirs : Surtout de l'écriture, ordinateur, dessins
Aime : Le style médiéval, jouer à l'ordinateur,
créer des histoires, dessiner...
Aime pas : Bof, pas besoin de le savoir ^^
Pour me contacter : cricri34@hotmail.com
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En fin d'après-midi, Simon et Myriam arrivent en bordure de Karnak. Le jeune
homme regarde le ciel, satisfait.
"Beau temps pour dormir à la belle étoile, dit Simon.
-Ouais, répond Myriam, fatiguée. Mais il faut aller à Karnak au plus vite.
-Ce sera ce soir. J'espère que t'as encore le carnet.
-Oui, je l'ai. Tout ce que j'ai vu à propos de Karnak, c'est ça."
Myriam sort son carnet de son sac et l'ouvre à une page où il y a ce dessin :

"Il est bien mystérieux, ton dessin, dit Simon.
-Oui et j'comprends pas trop bien, répond la jeune femme. À moins que..."
Myriam trace les directions que pointent les triangles dans le vide avec un de
ses doigts et trouve maintenant la force que prennent ses directions : un carré.
"C'est des chemins à prendre, dit Myriam. Ça veut dire qu'on va revenir
au point de départ. Alors, le point de départ et le point d'arrivée sont au même
endroit.
-Non, ça ne peut l'être, dit Simon. Regarde."
Avec son doigt, Simon trace une forme dans le vide :

"Tu vois ?, dit Simon. Y'a plein de possibilités.
-Dommage qu'on sait pas le nombre de pas à faire, dit Myriam.
-Pour l'instant, on doit prendre des forces."
Simon fait l'inventaire de son sac à dos : une lampe de poche, un canif, une
gourde d'eau à moitié vide, une couverture, une trousse de secours, quelques
fruits et des allumettes.
Myriam fait l'inventaire du sien : une lampe de poche, une gourde d'eau complètement
vide, un insecticide et des craquelins.
"Ouais, dit Myriam. Pas de corde. Il nous en faudrait une.
-J'suis d'accord avec toi, dit Simon. En plus qu'on va bientôt manquer
d'eau..."
Sur ce, il tend une pomme à Myriam, qui l'accepte aussitôt. Pendant qu'elle
mange ce fruit, Simon prend les craquelins.
"Alors, dit Simon. Quel est le plan de ce soir ?
-Trouver l'endroit où a été caché la clé, dit Myriam. Mais j'ignore où on
va partir.
-Normalement, on devrait commencer après le premier pylône."
Myriam trouve la carte de temple de Karnak dans le carnet et essaie de faire le
chemin, mais en vain.
"Les directions ne peuvent marcher, dit-elle
-Mais pourtant, j'suis certain que ce sont les directions à prendre, dit Simon.
-J'crois avoir une idée."
Myriam trouve son miroir et le pose proche du message codé. Ça lui donne ceci
:

"C'est mieux comme ça, dit Simon.
-Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver le nombre de pas à faire. Voyons
voir..."
Myriam fouille dans le carnet pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle
trouve un indice.
"Six, Twelve, Eighteen, Twenty-four, dit Myriam.
-Quoi ?, dit Simon. Que veux-tu dire par 6, 12, 18 et 24 ?
-Le livre est écrit en anglais. Les seuls chiffres que j'vois dans la section
Karnak sont ses chiffres. Et j'suppose que ces directions sont en pieds.
-Ouais, j'suppose moi aussi. Bon, reposons-nous en attendant la noirceur
totale."
Après avoir sorti leurs couvertures et placé leurs sacs en guise d'oreillers,
Simon et Myriam s'endorment paisiblement. À minuit, la montre de Simon sonne.
Il se réveille pour l'arrêter, s'assoit doucement et peut voir Myriam dormir
près de lui, éclairée par le feu de camp. Il sourit doucement en la voyant.
Lorsqu'il déplace une de ses mèches de cheveux bruns, Myriam ouvre
tranquillement les yeux.
Ils se regardent longuement pendant d'interminables secondes, jusqu'à ce que
Myriam commence à parler.
"Sim ?, dit-elle. J'aimerais te dire quelque chose.
-J't'écoute, dit Simon.
-Hé bien, c'est quelque chose qui dure en moi depuis quelques jours. Ce que
j'voudrais te dire, c'est... c'est...
-Oui ?
-C'est... c'est que j'suis contente de pouvoir faire la mission avec
toi..."
Simon sourit en entendant cette phrase. Il lui répond doucement : "Moi
aussi j'suis content de pouvoir le faire avec toi..."
Après avoir enterré le feu de sable, Simon et Myriam partent vers le temple et
tentent de trouver le point de départ. La recherche dure des heures lorsqu'ils
arrivent dans la salle hypostyle. C'est à ce moment que Myriam trébuche.
"Mimi, dit Simon en accourant vers elle. Ça va ?
-J'me suis fait écorché l'genou, dit Myriam, se plaignant de la douleur.
-T'en fais pas. J'vais te soigner."
Simon sort la trousse de secours de son sac et commence à désinfecter le genou
ensanglanté de Myriam. Celle-ci se plaint car ça chauffe. Mais elle essaie
d'endurer. Puis, Simon sort un pansement et le met sur la blessure.
"Voilà !, dit-il. Ça devrait aller.
-Merci, dit Myriam.
-Repose-toi un peu. Lorsque tu seras prête, on continuera les recherches.
-D'accord."
C'est alors que Simon peut voir, à quelques pas de Myriam, un éclat métallique
sur le sol. Plus il s'approche de cet éclat, plus il peut distinguer l'objet
qui fait ce scintillement.
"Mimi, dit Simon. J'ai jamais vu ça...
-Vu quoi ?, dit Myriam.
-T'aurais-tu tes instruments d'archéologue ?
-Oui, pourquoi ?
-T'as trébuché sur un objet métallique. Ça peut nous donner un indice pour
not point de départ.
-Y sont dans mon sac."
Myriam enlève son sac à dos et le donne à Simon. Celui-ci prend un pinceau et
dégage le sable de cet objet. Dès qu'il a fini de dévoiler l'objet, il peut
se rendre compte qu'il s'agit d'une roulette d'un cadenas géant d'au moins 70
cm de diamètre. Des chiffres romains sont inscrits en haut, en bas, à droite
et à gauche de la roulette.
"Mimi, viens voir.", dit Simon, abasourdi par la découverte qu'il
vient de dévoiler.
Myriam se lève. Son genou lui fait moins mal à présent. Elle marche lentement
vers Simon. Elle ne revient pas de la trouvaille de son ami.
"Des chiffres romains, dit doucement Myriam. Regarde... À droite, c'est le
6. En bas, c'est le 12. À gauche, le 18. Et finalement, en haut, le 24.
-Les chiffres du code..., dit Simon. Mimi, t'as vraiment d'la chance...
-Bah, c'est pas vraiment d'la chance... Tiens tiens..."
Myriam remarque qu'il y a un trou de chaque côté du chiffre.
"J'suppose qu'on doit trouver quelque chose qui s'assemble avec ces trous,
dit Myriam.
-Regarde au centre, dit Simon. Y'a quatre morceaux qui pourraient nous être
utiles."
En allant au centre, Myriam et Simon peuvent voir quatre morceaux de métal,
chacun ayant des symboles différents. Deux des morceaux ont des demis-cercles,
un a un cercle et le dernier a des points partout sur le morceau.
"Ça y'est, j'ai compris, dit Myriam.
-Que veux-tu dire ?, dit Simon.
-Le 6 équivaut au lever du soleil. Le 12 au midi, le 18 au coucher du soleil et
le 24 à minuit.
-Ah... maintenant, je comprends.
-Le morceau avec un cercle représente le midi. Celui avec les points représente
minuit. Tant qu'aux demis-cercles... Ils sont semblables... Tiens... Non, ils ne
le sont pas...
-Pourquoi ?
-Regarde : l'un a son demi-cercle un peu plus à gauche. Celui-ci représente le
coucher du soleil. Donc...
-... l'autre représente le lever du soleil.
-Voilà ! T'a tous compris. Maintenant, plaçons-les à leurs places..."
Myriam et Simon prennent chacun deux morceaux et les met à la place respective.
Dès que le quatrième morceau est mis, ils peuvent entendre un déclic
provenant de la roulette. Simon, fou de joie, saute dans les bras de Myriam.
"T'avais raison, dit-il. Oh Mimi, t'es la meilleure...
-Sim, y faut vite prendre la clé, dit Myriam.
-Il n'y a pas d'dangers. Personne ne peut nous poursuivre...
-Je crains que Richard veux nous rejoindre..."
Sur ce, Simon prend un air froid et dégage fermement Myriam de la roulette. Il
ouvre la roulette, dévoilant un escalier.
"Alors, allons-y.", dit sèchement le jeune homme.
Mais avant d'y aller, Simon dit doucement à Myriam : "Je m'excuse pour mon
comportement de tout à l'heure. Mais je ne me peux m'empêcher de croire que
j'ai pu travailler pour lui…"
Myriam lui fait signe qu'elle comprend en faisant oui de la tête. Lampes de
poche en main, ils descendent les escaliers. Rendus en bas, ils peuvent voir
devant eux un arbre géant. Mais, fait étrange, l'arbre est en calcaire, lui
donnant une belle splendeur blanche. Cette splendeur réussit à éclairer la
salle d'une douce lumière argentée. Ils voient au sommet de cet arbre un petit
scintillement : la clé est là.
"Y va falloir y grimper, dit Simon.
-Ouais, dit Myriam.
-Mais tu devras m'aider.
-... QUOI ?
-Nous n'avons pas de cordes. Y va falloir y aller à mains nues. La partie la
plus dure est le pied de l'arbre. Lorsque nous serons aux branches, ce sera plus
facile."
Le duo attache leurs lampes de poche à leurs ceintures. Au pied de l'arbre,
Simon place ses paumes devant Myriam afin qu'elle puisse y mettre ses pieds
dessus. Une fois que Myriam réussit à grimper sur l'arbre, elle aide Simon à
y monter.
"Voilà, dit-il. C'est aussi simple que ça.
-Oui, mais il ne faut pas tomber, dit Myriam.
-Les branches du milieu sont les plus grosses. Prenons cette voie et on aura peu
de chances d'y tomber."
Cette escalade devient une coopération qui rapproche les deux amis. Simon, le
plus fort, aide Myriam à monter sur les branches alors que celle dernière, qui
est la plus précise, sait quelles branches escalader.
Ils se rapprochent de plus en plus de leur but. En montant, Myriam a une pensée
pour Isabelle, qui est encore chez la guérisseuse. Elle se demande comment elle
va à présent. Pour l'instant, elle monte vers le sommet et se dit qu'elle va
sauver le monde pour cette femme qui a su être patiente auprès d'un archéologue
assez occupé.
Myriam et Simon arrivent enfin à la hauteur de la clé. Celle-ci est installée
dans un nid aux fils d'or.
"Mimi, qui devrait aller chercher la clé ?, dit Simon.
-Je l'ignore..., dit Myriam.
-J'aimerais y aller, mais... mais j'crains que les branches les plus fines se
cassent dès que j'y touche.
-J'aimerais ben y aller moi aussi, mais... mais j'suis pas bonne en équilibre...
Mais j'dois le faire... J'dois le faire pour Isabelle...
-Oui... Faisons-le pour Isabelle... Mimi, on va y aller. Tu n'as juste qu'à me
tenir par la main.
-D'accord."
Dès que Myriam prend la main de Simon, cette dernière rougit un peu, mais
comme ils sont presque dans la noirceur totale, il ne remarque pas ce
comportement.
Myriam trouve la branche sur laquelle elle peut marcher. Elle s'accroche à une
branche qui est au-dessus d'elle et se guide à cette branche tout en prenant
soin de marcher sur celle qu'elle a choisi de marcher. Elle se sent en confiance
car elle sent la main de Simon qui la tient.
Lorsqu'elle arrive au nid, les branches ont commencé à devenir minces. Afin d'égaliser
le poids, Simon se tient loin d'elle, mais il lui tient toujours par la main.
Doucement, elle lâche la branche qu'elle tenait pour pouvoir prendre la clé.
Dès qu'elle tient la clé, elle se laisse doucement tirer par Simon. Soudain,
la branche se casse entre les deux personnes. Myriam est entraînée vers le
vide, Simon tombe sur la branche, mais tiens toujours son amie par la main.
"Ça va, Mimi ?, demande Simon.
-J'ai eu peur, mais ça va, répond Myriam. Et toi, ça va ?
-Ça va."
Myriam commence à avoir mal au bras alors qu'elle tient toujours la clé de
l'autre main. Elle la met dans sa ceinture. C'est alors qu'elle entend des
craquements venant du bas de l'arbre.
"Qu'est-ce qui se passe ?, dit Myriam.
-Je l'sais pas, dit Simon. Mais il faut y aller au plus vite. Essaie de prendre
ma main."
Simon tend l'autre main à Myriam alors qu'ils entendent encore d'autres
craquements. Myriam essaie d'attraper la main de son ami, mais elle n'y arrive
pas. Son bras lui fait de plus en plus mal.
"Mimi, dit Simon. Je sais que tu vas y arriver... T'es capable..."
Rassemblant toutes ses forces et tout son courage, Myriam se prend un élan et
prend la main tendue de Simon. Puis, il la ramène sur la branche alors qu'ils
entendent un fracassant craquement. L'arbre commence à pencher.
"Alors, c'est ça tous ces bruits ?, dit Simon.
-C'est probablement ça, dit Myriam. Mais y faut y aller."
Alors que l'arbre penche de plus en plus, Simon et Myriam descendent de l'arbre,
de branche en branche. Heureusement que la descente est plus rapide que
l'ascension. Rendus en bas, ils courent vers la sortie avant que l'arbre tombe
à terre, formant des milliers d'éclats de pierre.
"Fiou, on l'a eu, dit Simon. Tu vois ben qu'on a pas besoin de Richard. De
toute façon, c'était un par...
-Simon ?, dit doucement Myriam. J'crois qu'on a d'la compagnie..." |