Profil d'une dessinatice:
Pseudo : kristaline
Loisirs : Surtout de l'écriture, ordinateur, dessins
Aime : Le style médiéval, jouer à l'ordinateur,
créer des histoires, dessiner...
Aime pas : Bof, pas besoin de le savoir ^^
Pour me contacter : cricri34@hotmail.com
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Chapitre 1
Dans un autre temps
Il y a bien longtemps, dans l'Antiquité, un vieil Égyptien, riche et plein
d'idées folles, avait fabriqué une machine à voyager à travers le temps. Il
voulait que des personnes l'essaient, mais en ce temps-là, tout le monde se méfiait
des objets 'magiques', de peur que ces objets soient hantés par la magie maléfique
de Seth, le dieu égyptien de la destruction et du mal.
Il vivait dans une immense demeure avec ses serviteurs et ses servantes. Il était
veuf depuis environ trois ans à cause d'une grave épidémie qui avait emporté
non seulement sa tendre épouse, mais aussi ses deux fils. N'ayant maintenant
aucune descendance, il décida de léguer tout son héritage à ses domestiques
dès qu'il mourrait, mais il garderait son engin à ses côtés. Tant qu'il
n'aurait pas encore de volontaires, il ne pourrait pas remonter dans le temps
afin de revoir sa femme et ses enfants.
Malheureusement, la mort l'emporta avant que des personnes se décident à
voyager dans le temps. On l'enterra dans sa mastaba, une tombe pour les riches,
ainsi que tous ses objets précieux, de la bière, de la bijouterie, des tapis.
Sa machine méfiante était à ses côtés, comme il l'avait voulu.
Pendant plusieurs millénaires, personne ne dérange le corps du vieil homme. Le
sable, déplacé par le vent, enterra sa mastaba peu à peu, étage par étage.
Le vieil homme reposa dans la paix totale. Jusqu'à ce qu'un jour, des personnes
ouvrent sa tombe et découvrent ses biens laissés dans ce tombeau.
Comme le vieil homme avait oublié, avant sa mort, de mettre une malédiction
pour protéger ses trésors, les archéologues, ces pilleurs de tombes comme
diraient les Égyptiens des temps anciens, commençaient à fouiller. Le plus
grand intérêt se posa sur cette machine, dont ils ne connaissaient pas
l'utilité. Ils allaient faire alors appel à une grande spécialiste...
Chapitre 2
Flash-back
Le 17 avril 2024, une jeune Québécoise du nom de Myriam, se repose dans un
avion en direction du Caire. Un voyage du Québec jusqu'en Égypte dure
maintenant trois heures parce qu'il est maintenant facile d'imiter le
fonctionnement des Concorde, des avions très rapides, mais là, ils sont
devenus les avions par excellence pour les voyages d'affaires.
27 ans, une longue chevelure noire raide jusqu'aux hanches, des yeux verts et
une belle silhouette, Myriam est fille unique de parents qui sont archéologues,
comme elle. Elle a vécu son enfance et son adolescence comme les autres : de très
belles années de vie. À l'école, elle était parmi les meilleurs et la géographie
et l'histoire étaient ses matières favorites. L'Égypte est pour elle un
merveilleux mystère et sa culture l'étonne. C'est cette raison qui l'a motivée
à faire ses études et à très bien réussir.
Elle pense à son emploi, peu de temps après qu'elle aura eu son baccalauréat
(BAC). Elle travaille pour une université, c'est-à-dire, son université,
l'université UQÀM (Université du Québec à Montréal), en histoire. Elle
cherche des raisons et des utilités en regardant de plus près des objets mystérieux,
rapportés par elle ou par d'autres archéologues, mais la plupart du temps,
elle fouille sur le terrain : elle adore l'action.
Elle a toujours rêvé d'aller en Égypte pour voir des pyramides, mais elle n'a
pas eu le temps et elle n'avait jamais été appelée pour faire son travail là-bas.
Un jour, une de ses collègues lui annonce qu'elle partirait là-bas. Ravie,
Myriam alla chez elle pour faire ses bagages, même si elle ne devait partir que
dans une semaine.
Elle est très heureuse qu'on l'ait choisie. Elle pense à tout ce bonheur quand
soudain, son ordinateur portatif dit à Myriam : "Mademoiselle Couture,
vous avez un message anonyme." Myriam est surprise qu'elle soit anonyme.
D'habitude, ses messages sont signés, mais certaines personnes peuvent faire
leur message anonymement.
Myriam ouvre la lettre et la lit :
"Chère mademoiselle Couture,
j'espère que votre voyage se passe bien. J'ai hâte de vous rencontrer. Je
serai à l'aéroport à votre arrivée."
Myriam se questionne à propos de la personne qui lui as écrit. Qui est cette
personne et pourquoi.
Tout à coup, une voix s'adresse aux passagers :
"Mesdames et messieurs, veuillez attacher votre ceinture S.V.P. car nous
allons bientôt atterrir."
Après avoir atterri, Myriam sort de l'avion et va chercher ses bagages.
Lorsqu'elle a pris ses bagages, elle reconnaît tout de suite un beau jeune
homme aux cheveux bruns, portant des lunettes fumées. Il les enlève. Myriam le
reconnaît : c'est Simon LeBlanc, un de ses amis d'enfance. Avant qu'il lui
parle, un flash-back défile devant les yeux de Myriam.
Myriam a grandit dans un petit village de l'Estrie. Simon est né en Gaspésie,
mais faute d'emploi, ses parents ont déménagés dans le village de Myriam. La
rencontre s'est fait au mois de septembre, à l'école primaire du village, en 2ème
année. Myriam n'avait pas d'amies. Lors des récréations, elle restait seule
à se balancer au lieu de jouer comme les autres. Simon s'est approché d'elle
et il lui as dit :
"Tu ne joues pas ?
-Non
-Pourquoi ?
-Les filles me disent que je suis trop différente d'elles. Je suis plus amie
avec des garçons qu'avec des filles.
-Lorsque j'étais à Gaspé...
-C'est où Gaspé ?
-C'est très loin de ton école. Je voulais dire que lorsque j'étais plus
jeune, dans ma ville natale, les garçons de mon âge disent que je suis trop
gentil avec les filles.
-Ah bon ?
-Oui. Est-ce que tu es bonnes en maths ?
-Oui.
-Tu pourrais m'aider en maths ?
-Oui."
À chaque fois que Simon ne comprenait pas la matière, Myriam lui expliquait
les difficultés et elle lui a enseignés des petits trucs pour mieux apprendre.
Et à chaque fois que Myriam se faisait écoeurer par les filles, Simon la défendait.
C'était une amitié solide et ils étaient complices.
Au secondaire 3, à la St-Valentin, Myriam a reçu une belle carte. En lisant sa
carte, elle a eu une agréable surprise. C'était écrit :
"Belle étoile de la nuit, tu me guides lorsque je suis en difficulté.
Magnifique dauphin, tu me secoures lorsque je me noies. Depuis des mois, je te
regarde dans les yeux, en espérant que tu m'aimes. J'ai compris que je suis
devenu fou de toi. Je ne penses juste à toi. Malgré ton aide, mes notes ont
baissés, mais ce n'est pas grave, car je suis en amour.
Je t'aime,
Simon "
Depuis le début de l'année, Myriam avait de très fortes pensées amoureuses
pour Simon. Elle l'aimait, mais elle était trop gênée de le dire et elle
avait peur qu'il la rejette. Mais après avoir lu la carte de Simon, à la fin
de la journée, Myriam allait le voir. Après quelques phrases, Myriam rougit un
peu.
"Tu sais, j'aimerais essayer un nouveau jeu, dit Myriam.
-Un jeu ?, répond Simon.
-Oui. Ça te tente ?
-Pourquoi pas.
-Ferme les yeux.
-Seulement ça ?
-Oui."
Simon ferme les yeux. Myriam sait qu'elle allait faire son premier baiser et
qu'il va falloir se rappeler de ça toute sa vie. Elle ferme les yeux et elle
l'embrasse. Elle a senti la surprise de Simon, mais ayant compris son
comportement, il se laissait emporter par ce geste. Après quelques secondes,
Myriam reculait ses lèvres et ouvrait les yeux en même temps que Simon. Ils
ressentirent un agréable frisson.
"Alors, comment appelles-tu ce jeu ?, dit Simon, avec un sourire.
-C'est le jeu de l'amour, répond Myriam, plus rouge que tout à l'heure.
-Ce n'est pas un jeu, mais plutôt une expérience.
-Peut-être pas une expérience, mais je voulais seulement te dire quelque
chose."
Elle s'approche d'une oreille de Simon et elle lui chuchote : "Je t'aime
moi aussi."
Ils sortaient ensemble pendant tout le reste du secondaire. Avant le bal des
finissants, Simon voyait Myriam moins souvent que d'habitude. Les amis de Myriam
disait que c'était peut-être la fin de leur relation, mais elle ne les écoutait
pas, croyant que c'était à cause des examens de fin d'année.
Au bal des finissants, Simon et Myriam étaient le couple de l'année. C'est
vrai qu'ils formaient le couple parfait. Toutes les filles enviaient Myriam et
tous les gars enviaient Simon.
Avant l'après-bal, Simon et Myriam se baladaient pas loin du campement de l'après-bal.
Simon était abattu alors que Myriam était aux anges.
"C'est une belle soirée, non ? dit Myriam.
-Ouais, c'est vrai, répond Simon.
-Qu'est-ce qui ne vas pas ?
-C'est rien.
-Il y a quelque chose qui te tracasse, j'en suis sûre. Parle moi de cela.
-Ok. Écoute Myriam, je dois t'avouer quelque chose.
-Alors, vas-y !
-Ça s'est passé quelques semaines à un bar, avec ma gang. On a vu une belle
fille, plus âgée que nous, puis un de mes amis m'ont dit : "Je gage 20 $
que tu n'es pas capable de la charmer durant ce soir." Mais comme je t'aime
et je que je suis fidèle, j'ai refusé. Puis, plus tard, j'ai pris une brosse.
Le lendemain, je me suis retrouvé dans son lit, chez elle. J'ai demandé à la
fille ce que je faisais ici, puis elle m'a dit que je l'ai 'cruiser' pis que je
dois m'en aller. Je me suis en allé, avec ce gros secret que j'ai eu tant de
misères à garder. Je m'excuse, Myriam."
Une main a heurté violemment la figure de Simon. Myriam était en colère.
"T'es rien qu'un irresponsable. Je t'aime plus. Bye !"
Après avoir couru loin de Simon, des larmes venaient aux yeux de Myriam. Pour
elle, la seule façon de noyer sa peine, c'était de se saouler. Elle n'est pas
du genre à se rendre ivre, mais elle était dans une grosse peine d'amour.
Puis, le lendemain, elle a été très malade. Elle avait mal au coeur et en même
temps, elle avait de la peine. Pendant tout l'été, elle refusait les appels de
Simon et elle ne voulait plus le voir.
Puis, avant sa rentrée au cégep, elle a décidé de le pardonner. Lorsqu'elle
appelait chez Simon, c'était sa mère qui répondait. Elle lui a dit qu'il était
parti à Québec et qu'il ne voulait plus la parler. Lorsqu'elle venait chez
lui, les fins de semaine, il n'était jamais là. Ni durant les années
d'université. Lorsqu'elle devait déménager à Montréal, sa peine d'amour a
ressurgi. Elle regrette de ne pas avoir pardonné Simon.
Maintenant, elle le revoit, au même aéroport. Elle ne sait plus comment se
comporter avec lui. Elle respire, très lentement, et avance vers lui. Au moment
où elle arrive devant lui, elle trébuche sur un de ses bagages et elle tombe.
Il la voit et il l'aide à se relever.
"Ça va ?, dit-il.
-Oui oui, répond-elle.
-Myriam ? C'est bien toi ?
-Euh... oui. C'est toi, Simon ?
-Oui, c'est moi."
Chapitre 3
Expédition hors de l'ordinaire
Ils se regardent un instant. Myriam n'a pas l'intention de reparler de
l'aventure de Simon, quelques semaines avant le bal des finissants.
"Je suis heureuse de te revoir. Quelle coïncidence qu'on soit dans le même
aéroport, dans la même journée, dit Myriam. Tu attends quelqu'un ?
-Oui. Je cherche une femme, pour des recherches.
-En quoi ? Biologie ? Zoologie ?
-Non. Archéologie.
-Heu... comment elle s'appelle ?
-Mademoiselle Cou... Myriam, es-tu archéologue ?
-Oui. Je suis archéologue."
Simon et Myriam rient. Myriam n'arrive pas à croire que Simon devait la
chercher pour des travaux archéologiques en Égypte.
"Oups, j'ai oublié tu étais archéologue, dit Simon. Je croyais un moment
que tu étais prof d'histoire, comme moi.
-Toi ? Prof d'histoire ?
-Oui. C'est grâce à toi si j'aime l'enseignement. J'enseigne au cégep de
Ste-Foy, en histoire. Il a fallu que j'aie mon BAC à l'Université Laval.
J'adore mon métier. Un de mes amis allait en Égypte et il a décidé que je
devais prendre des vacances. En fait, je n'ai pas pris de vacances : j'aime bien
les voir en action. J'aurais bien aimé être archéologue."
Myriam regarde encore les yeux de Simon, si purs et si doux à contempler. Ce
que Myriam aime bien regarder chez les hommes, c'est bien les yeux et le regard
avant le look. Ces yeux lui ont tellement manqué.
"Myriam ? Myriam ?"
Simon fait sortir Myriam de ses rêveries. "Je croyais que tu étais tannée
de m'entendre.
-Non non, c'est pas ça.
-J'ai la mission de te parler de ton travail que tu vas effectuer. Pour
commencer, je connais un bon restaurant où on pourrait parler d'affaires sérieuses."
En sortant de l'aéroport, Simon conduit Myriam vers un restaurant égyptien.
"Je savais que cela te plairait puisque t'adores l'Égypte, dit-il
-Je fais plus qu'adorer l'Égypte, ce pays me passionne.", répond Myriam.
En attendant qu'un serveur prenne leur commande, Simon confie à Myriam :
"Nous avons découvert une machine bizarre dans un mastaba. Ni moi, ni mes
autres collègues connaissent son utilité. Peut-être sais-tu de quoi il
s'agit.
-Je vais essayer, répond Myriam.
-Oublie pas, tous les archéologues comptent sur toi pour découvrir ce secret.
-Oui oui.
-Sois prudente s'il te plaît.
-C'est promis.
-Tu as tellement de beaux yeux.
-Hein ?
-Heu non, c'est rien.
-Tu as dit quoi ?
-Rien, je te le jure."
Myriam trouve le comportement de Simon étrange. Elle se demande ce qu'il peut
avoir à cacher. Et s'il était encore amoureux d'elle ? Non, sûrement pas, se
dit-elle, il ne m'aime plus.
Après avoir mangé, Simon conduit Myriam vers la chambre, réservée pour
Myriam, dans un hôtel pour voyageurs très importants. Simon dit à Myriam :
"Je dors dans la chambre voisine à ta gauche. Si tu as des problèmes, tu
m'en parleras. Réveille-toi à 4 heures du matin car les matins et les soirées
sont fraîches, mais les midis sont brûlants. Bonne nuit !
-Bonne nuit !" répond Myriam.
Durant la nuit, Myriam a senti une présence, proche de son cou. On dirait qu'il
la respirait. Elle se retourne dans son lit et elle aperçoit tout de suite une
silhouette masculine. Elle pousse hors du lit l'étranger en hurlant.
"Vas-t-en, espèce de maniaque !
-Myriam, Myriam, c'est moi, Simon !
-Simon ?
-Oui. Je voulais te réveiller, mais je vois que tu t'es réveillée maintenant.
-Il est 4 heures du matin ?
-Non. 3 heures et demi. Tu dois déjeuner.
-Ok. Mais, s'il te plaît, sors de ma chambre."
Simon sort de sa chambre. Encore une fois, Myriam ne comprend pas la conduite de
Simon. À 4 heures du matin, ils en jeep vers le mastaba, dans un désert qui
est froid, mais qui ne tarde pas bientôt à révéler la chaleur de l'Égypte.
Rendus au mastaba, les collègues de Simon le saluent. Simon conduit Myriam à
la chambre funéraire du défunt.
"Voici la machine, dit Simon en désignant cette dernière.
-Elle est magnifique", dit Myriam.
En effet, la machine est faite d'un alliage d'or et de cuivre et elle est ornée
de pierres précieuses. Elle est haute de deux mètres et elle a la forme d'un
prisme rectangulaire.
" Je me demande ce qu'il y a à l'intérieur., dit-elle.
-Malheureusement, nous n'avons pas trouvé le mécanisme pour ouvrir la
porte.", dit Simon.
Ils cherchent pendant une demi-heure jusqu'à ce que Myriam appuie par hasard
sur un diamant qui ouvre la porte. Ils entrent dans la machine.
" C'est beau !, s'exclame Myriam.
-Oui, c'est vrai, mais je me demande pourquoi on a construit cela., dit Simon.
-Ça devait être un cadeau de la part du Pharaon, dit Myriam.
-Il faudrait que ce défunt soit très proche du Pharaon, dit Simon. Tu sais,
Myriam, j'aimerais te dire quelque chose pour ce que je t'ai dit hier soir et
mon geste de ce matin.
-Alors, vas-y.
-Bien... heu... je m'excuse pour ça, Myriam. Je suis devenu bête en agissant
ainsi.
-Tu sais bien que je te connais, Simon. Si tu me fais de tels gestes, c'est que
tu as quelque chose à me dire. Alors, parle.
-Je... je... je... veu... veu... veux... te... te..."
Voilà une habitude de Simon : lorsqu'il est gêné ou stressé, il bégaie.
Myriam est patiente, mais il arrive qu'elle soit au bout du rouleau.
"Qu'est-ce que tu veux dire ?, dit-elle, impatiente.
-Je... je... veux dire... que... que..."
Tout à coup, la porte se referme automatiquement. Le stress de Simon n'y est
plus et il ne bégaie plus, ainsi que l'impatience de Myriam. Ils ne peuvent
plus sortir. Ils ont beau crier, personne ne les entend. Ils cherchent le bouton
pour sortir. Simon trouve un gros rubis fixé plus haut.
"Ça doit être ça !", dit-il, en appuyant dessus.
Par malheur, ce n'était pas le bon, puisqu'un violent coup de vent les
enveloppe. C'est comme se retrouver dans un manège très effrayant. La rapidité
du mouvement et la peur qui y est associé provoquent l'évanouissement des deux
chercheurs. |